Vincent Sauve est un musicien, compositeur et batteur. Il travaille au développement des échanges et au maillage des individus dans le but de créer une “texture” propre aux personnes qui la composent.

La forêt dans la ville – petites musiques aléatoires est un repertoire de musique composé par Vincent Sauve en mai 2020. Ce mouvement s’inscrit dans le courant jazz intuitif et contemplatif contemporain; une musique ou “l’écoute de l’autre” prime.
Ces compositions ont été enregistres fin 2020 – les interprètes sont Maïlys Maronne au piano, Patricio Lisboa à la contrebasse, Magic Malik à la flûte, Bo Van Der Werf au saxophone baryton, Anthony Capelli au synthé modulaire et Vincent Raude aux paysages sonores.
Deux vinyles, illustrés par Scott Pennor’s et Aria Thomas, ont été créés.
Ce premier répertoire est disponible chez 11MINUTES/ONZE HEURES ONZE.

Le premier concert RELEASE PARTY aura lieu le 24 Mai prochain à La Petite Halle de la Villette avec Maïlys Maronne au piano, Patricio Lisboa à la contrebasse, Magic Malik à la flûte, Bo Van Der Werf au saxophone baryton, Vincent Raude aux paysages sonores/synthé modulaire et Vincent Sauve à la batterie/synthé modulaire.

“L’oreille avertie sera vouée à se perdre comme l’oreille du novice.. “ Ces compositions sont une invitation a la rêverie, une quête du mouvement primitif “jeté” du musicien.
Cette musique aléatoire dite d’état est une tentative d’approche phénoménologique du vas-et vient entre le corps et l’esprit. La sensation, qui est souvent perçue comme un mode imparfait de connaissance, est au cœur des harmonies.
La cité d’aujourd’hui continue son œuvre de traumatisme sur les sensibilités; la forêt dans la ville, sorte de rebond protéiforme “ni rond ni carre », sonne comme un appel au renouveau, à la reinvention des mondes.
On peut se figurer cette musique d’état comme une simple ballade collective en forêt – un besoin d’air, de lumière, de liberté – l’arbre, le vent et l’insecte y jouant chacun son rôle – musical et vital.
Cette musique peut s’apparenter à la musique de Morton Feldman, aux taleas colors de Malik Mezzadri et de l’isorythmie des chants grégoriens.

“Il est important de s’affranchir de tout jugement et de se donner sans réserve à des productions telle une pulsion organique, un besoin d’expression telle la Gestaltung de Hans Prinzhorn qui, travaillant dans un asile sur les besoins d’expressions de ses patients, les faisait dessiner, hors du champ artistique, en terrain neutre”
Le son issu du mouvement collectif est la source première d’attention. Un livret d’indications et une nomenclature propres à ce repertoire ont été créés pour (re)trouver l’aspect fonctionnel de chaque morceau, un cadre pour l’improvisation.
On y trouve les spécificités techniques telles que: – la ci – cellule d’impact (mélodie rythmique, clave) – le mouvement aléatoire – le son du “rebond” – les modes d’Olivier Messiaen. Le livret sera disponible le soir du concert.

“Nos reflexions sont seulement le prolongement de nos pensées; ne pouvant être réduites à cette étroitesse, l’aspérité est notre seule chance de nous perdre et de provoquer le hasard et la curiosité.”

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INFOS PRATIQUES :
Début : 20h
La Petite Halle
Située sur la gauche de la Grande Halle de la Villette, 211 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris
Entrée libre !
Possibilité de se restaurer sur place.